Les premiers viols ont débuté alors que la petite fille venait de fêter ses 4 ans. Elle en avait 8 quand elle a parlé à sa mère des actes auxquels se livrait cet oncle par procuration. L’accusé, déjà condamné pour le viol de son petit frère par la cour d’assises des mineurs, a profité de l’absence des parents de la fillette pour abuser de cette dernière à son domicile.
« Elle s’est effondrée »
Au procès, l’accusé a nié les faits en bloc et a accablé la mère de la victime, responsable selon lui d’avoir manipulé sa fille contre lui. En vain.
Après le verdict, Me Agathe Mouillac-Delage a tenu à saluer aussi bien la décision de la cour que l’attitude de sa cliente, aujourd’hui âgée de 10 ans. « Elle s’est montrée très courageuse en venant témoigner à la barre des agissements dont elle a été victime, explique l’avocate périgourdine. Elle s’est effondrée, mais elle a dit ce qu’elle n’arrivait plus à exprimer depuis longtemps. »