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L’association SOS Calvaire au Lion-d’Angers (Maine-et-Loire) a pris une dimension nationale depuis trois ans. Structurée, elle s’emploie à restaurer les croix et crucifix des calvaires des villages de France. Décembre 2022, la demande est forte.
Au départ, l’association était locale. Elle s’appelait Les Amis des chapelles et calvaires du Lion-d’Angers, créée en 1987.
En 2014, Julien Lepage en devient le président et la rebaptise SOS Calvaires, lui donnant ainsi un second souffle. Une petite vidéo postée sur YouTube, en 2019, fera le buzz, comme on dit. Elle amène d’autres membres.
« SOS Calvaires regroupe 51 antennes sur le territoire national. Elle est forte de plus de 5 000 adhérents, et de 500 bénévoles actifs, qui veillent sur le terrain à restaurer les calvaires. Cela va du débroussaillage au changement de la croix en bois. »
« On a des bâtisseurs, des consolatrices (celles qui rénovent les crucifix) et des priants. Forcément, l’association a un caractère spirituel », explique Jeanne Cumet, chargée de communication.
Une demande forte
L’activité est intense. « Nos antennes restaurent, en moyenne, un calvaire par mois », confie Jeanne Cumet. Il est recensé plusieurs milliers de calvaires en France, pour la plupart du 19e siècle, « une manifestation de la foi chrétienne.
Dans l’Anjou, il y en a tous les 200 mètres. » Les propriétaires et les communes y restent très attachées. Qu’on soit croyant ou pas, « cela fait partie du patrimoine. Certains calvaires sont classés à l’inventaire des monuments historiques », rappelle Jeanne Cumet.
Les nouvelles générations, qui n’ont pas connu l’époque des processions dans les villages, les redécouvrent, et y sont très sensibles aussi.

Face à la demande, qui a explosé pour les restaurer, il devenait urgent de « se structurer ». Outre le poste de chargé de communication, a également été créé celui du directeur, Alexandre Caillé. Et SOS Calvaires a déménagé au 1, rue de la Sellerie en 2020, dans des locaux plus spacieux, d’environ 200 m2.
Restaurée à l’identique
Sur place, Cyr Guérin, le responsable technique, restaure les croix qui vont de 2 m à 12 m de haut, en bois de chêne ou douglas.
« En stock ou issu de la scierie Carré du Lion, le bois arrive sous forme de poutre 15 cm x 15 cm ou 30 cm x 30 cm. » Avec une autre personne, Cyr Guérin refait des croix à l’identique.
« On taille, on assemble les deux parties (mi-bois), on casse les arêtes, puis on taille les têtes de diamant. On pose en tête de la croix les chapeaux en zinc. On ponce. On passe un coup de saturateur pour laisser respirer le bois. En moyenne, une croix prend deux jours. »
Les visiteurs, lors de l’opération porte ouverte, le 26 novembre 2022, ont pu voir le travail réalisé. Chaque croix est acheminée par un transporteur vers son lieu de destination pour être bénie.
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