« Je suis candidate à l’élection présidentielle ». Dans une vidéo adressée à ses partisans, ses intentions sont claires. La Républicaine Nikki Haley a annoncé mardi se présenter à l’élection présidentielle américaine 2024. La quinquagénaire devient la première candidate notable à défier l’ex-président Donald Trump.
L’ex-diplomate, justement nommée à l’ONU en 2017 par Donald Trump, était pressentie depuis plusieurs semaines pour annoncer son entrée dans la compétition pour la Maison Blanche. Elle sera, selon toute vraisemblance, l’une des seules femmes à se présenter à l’élection. Dans son message, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud appelle à une « nouvelle génération de dirigeants », critiquant au passage le bilan des républicains lors des dernières élections, où Donald Trump, 76 ans, était faiseur de rois.
Une bataille à l’investiture qui promet d’être âpre
L’ex-président des Etats-Unis a rapidement réagi à l’annonce de Nikki Haley, souhaitant « bonne chance » à la candidate, sans manquer de souligner qu’elle s’était par le passé engagée à ne pas se présenter contre lui.
Englué dans une série d’affaires, l’ex-magnat de l’immobilier, lui aussi candidat depuis le 15 novembre, ne profite pour l’instant pas de la dynamique de campagne qu’il espérait. Et après avoir fait cavalier seul durant trois mois, le milliardaire voit progressivement les républicains fourbir leurs armes.
Selon les enquêtes d’opinions, Nikki Haley n’est toutefois pas nécessairement la plus grande menace pour Donald Trump. L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, les gouverneurs de Virginie et du New Hampshire… De nombreux républicains envisagent une possible annonce prochaine de leur candidature. La bataille pour l’investiture républicaine promet donc d’être âpre.
Donald Trump, Nikki Haley, ou un(e) autre… Le candidat choisi par le camp républicain à l’issue de primaires affrontera en novembre 2024 celui désigné par le parti démocrate.