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Usine de déshydratation des fourrages : quatre réunions publiques dans les Côtes-d’Armor

Plus de 300 communes reconnues en calamités agricoles Les agriculteurs ayant subi des pertes sur les fourrages pourront effectuer une demande d'indemnisation au titre des calamités agricoles. (©Cédric Perrier, photo d'illustration) - ensilage-4
Déshydraté ses fourrages pour améliorer la qualité de l’eau. ©©Cédric Perrier

L’augmentation de la surface en cultures pérennes et la réduction du nombre de jours de sols nus sont deux moyens de limiter les fuites d’azote sous les parcelles et d’améliorer la qualité de l’eau.

Et si la solution était de construire une filière fourrages déshydratés et une usine de déshydratation des fourrages ?

Saint-Brieuc Armor Agglomération mobilise plusieurs partenaires autour de ce projet d’usine.

Une initiative qui permettrait d’améliorer la qualité des fourrages des éleveurs ruminants et de créer des débouchés pour les cultures pérennes chez les autres agriculteurs.

Un projet pour les éleveurs

Grâce à une filière prestation, l’usine de déshydratation permettra aux éleveurs bovins de :

récolter les fourrages au stade optimal (en s’affranchissant des conditions météo)

produire des fourrages à forte valeur nutritionnelle pour gagner en autonomie protéique

(économie de 22 tonnes de soja par an pour une exploitation de 100 vaches laitières)

gagner du temps : récolte des fourrages par l’usine

améliorer l’état sanitaire des troupeaux.

L’introduction de luzerne dans les assolements permettra en outre de réduire les apports de produits phytosanitaires et d’engrais.

Pour les éleveurs de porcs, de volailles ou céréaliers qui souhaiteraient se diversifier en remplaçant leurs cultures de céréales et de maïs par des cultures pérennes, ce projet pourrait répondre aux attentes.

Il sera possible de vendre ses cultures pérennes à l’usine pour :

obtenir un débouché économiquement intéressant

gagner du temps puisque la récolte est à la charge de l’usine de déshydratation

limiter les engrais, les pesticides et stocker du carbone au profit de l’environnement.

Des réunions d’information

L’usine permettrait de déshydrater 25 000 tonnes de fourrages (pérennes, dérobés ou annuels), soit 2000 à 3000 ha.

D’autres produits pourront sortir de l’usine dont 15 000 tonnes de granulés de bois en contre saison.

L’investissement est estimé à 23M€, pour un lancement de l’usine prévu pour 2026.

Les fourrages seront collectés sur un rayon de 40km autour de la zone des châtelets à Ploufragan.

Des réunions d’informations sont proposées, durant le mois de mars 2023, pour discuter du projet et répondre à toutes les questions.

Pratique. Mardi 7 mars, de 10 h à 12 h – Salle Polyvalente, Saint-Nicolas-du-Pélem Mercredi 8 mars, de 14 h 30 à 16 h 30 – Salle Polyvalente, La Bouillie Mardi 14 mars, de 10 h à 12 h – Salle du Moulin de Guettes Es Lièvre, Plouguenast Mercredi 22 mars, de 14 h 30 à 16 h 30 – Salle de l’étang, Chatelaudren

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