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UZÈS Malgré les vents contraires, le centre hospitalier résiste

La cérémonie de voeux du directeur du centre hospitalier d’Uzès, Jean-Luc Montagne, se tenait ce vendredi soir. L’occasion de faire le point sur l’activité et les projets de l’établissement, dans un contexte pour le moins difficile.

Les « contraintes », pour reprendre le mot du directeur, ne manquent pas pour l’hôpital public en ce moment. La première étant le manque de personnel, « il nous manque 10 infirmiers et 22 aides-soignants », commence Jean-Luc Montagne, qui tient, malgré tout, à assurer « une véritable qualité de prise en charge des patients et résidents. »

C’est au prix de, tenez-vous bien, « 30 000 heures supplémentaires par an, soit 20 équivalents temps plein, pose-t-il. On ne peut pas faire autrement, sinon nous devrions fermer des services. » Pour tenter de régler le problème, une antenne de l’IFSI pour les infirmiers et de l’IFAS pour les aides-soignants à ouvert à Uzès, qui accueillera « en fin d’année 80 étudiants, mais maintenant il faut une réflexion sur le logement et la rémunération de ces étudiants », rajoute Jean-Luc Montagne. Par ailleurs, l’établissement participera à un forum de l’emploi le 12 avril prochain à l’Ombrière. Il y a cependant un secteur où il ne manque heureusement personne : les effectifs médicaux. « Je touche du bois », glisse le directeur d’un petit hôpital qui parvient à garder ses cadres.

L’hôpital d’Uzès fait en revanche face à d’autres difficultés, financières celles-là. L’objectif est donc de « retrouver l’équilibre budgétaire et une gestion plus favorable pour l’HPR (l’hôpital de proximité, NDLR) et les Ehpad dans les 5 ans, notamment en renégociant les emprunts », avance-t-il. Pour 2023, l’établissement veut aussi développer les consultations avancées, l’hospitalisation de jour ou encore développer les soins à domicile.

Jean-Luc Montagne finira son discours, très tourné vers la défense de l’hôpital public, par un passage plus politique sur la réforme des retraites. « Le sentiment du personnel c’est que ce n’est pas le moment », lancera-t-il, évoquant les contraintes et la pénibilité parfois des personnels. « Il est temps de prendre soin de nos soignants et de l’ensemble des personnels hospitaliers, d’arrêter d’être hors-sol », poursuivra-t-il devant une assemblée largement garnie dudit personnel.

Thierry Allard

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