Par Rédaction Actu Publié le Actu Nantes Voir mon actu Suivre
La société de biotechnologies OSE Immunotherapeutics, dont le siège social est basé à Nantes (Loire-Atlantique), vient d’obtenir l’autorisation de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) et du Comité d’Éthique belges pour lancer un essai clinique de phase 1 avec CoVepiT : son candidat-vaccin multi-cibles et multi-variants contre la Covid-19.
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48 volontaires sains
Destiné à évaluer « la tolérance, la réactogénicité et l’immunogénicité », l’essai sera mené chez 48 adultes volontaires sains « dont les premiers devraient être inclus prochainement ».
Il sera supervisé par le professeur Isabel Leroux-Roels, du Centre de vaccinologie (CEVAC) de l’Hôpital universitaire de Gand (UZ Gent) en Belgique.
« L’objectif du développement clinique de notre vaccin de deuxième génération CoVepiT est
d’évaluer sa tolérance et son bénéfice, en particulier chez les personnes à risques, c’est-à-dire les populations vulnérables », commente Alexis Peyroles, le directeur général d’OSE Immunotherapeutics.
La société a également déposé un dossier d’autorisation d’essai clinique en France, auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), mais la réponse se fait toujours attendre.
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« Protection large et à long terme »
Le candidat-vaccin de la biotech nantaise cible 11 protéines du SARS-CoV-2 dont la protéine Spike. Couvrant tous les variants du coronavirus identifiés à ce jour, il promet d’offrir potentiellement à la population vaccinée « une protection large et à long terme contre la Covid-19, même si le virus continue de muter. »
L’entreprise d’environ 60 salariés a obtenu un financement de 5,2 millions d’euros de l’État par le biais de Bpifrance, pour son programme de développement de CoVepiT. Si le calendrier est respecté, sa commercialisation pourrait intervenir début 2022.