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Vendée : Reine, une vie piquée à vif depuis 47 ans par le diabète

8 avril 2021
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Vendée : Reine, une vie piquée à vif depuis 47 ans par le diabète
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Par Stéphanie Hourdeau Publié le 8 Avr 21 à 17:27 Le Journal du Pays Yonnais Voir mon actu Suivre

Depuis 47 ans, Reine Dupont souffre du diabète de type 1. (©Journal du Pays Yonnais)

Parler. Pour se soulager et mieux faire connaître sa maladie. Reine Dupont Habite Mouilleron-le-Captif, à côté de La Roche-sur-Yon en Vendée. Mais aussi une femme de 58 ans qui souffre du diabète depuis 47 ans. « Le diabète de type 1, qui n’a rien à voir avec le type 2, dont on parle davantage », précise-t-elle. Et pour cause, le diabète de type 2 est le plus courant ; il représente 90 % des diabétiques, survient souvent à l’âge adulte et est due à une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme, alors que le type 1, plus rare, touche souvent dès l’enfance et est dû à une absence d’insuline dans le corps.

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Interpellée par le livre de Séverine Jelu, une Yonnaise souffrant d’un diabète de type 2, sorti en 2017, Diabétiques, un espoir, Reine Dupont a eu envie de témoigner elle aussi. De raconter le quotidien de sa maladie, qu’elle ne peut pas soulager, comme Séverine, en marchant 10 km.

Insuline à vie

« J'ai découvert ma maladie à l'âge de onze ans. A cette époque, je me sentais mal. J'étais toujours fatiguée, j'avais toujours soif, je faisais souvent des malaises. En deux ans, j'avais perdu 14 kg. Ce qui a alerté mes parents. »

Hospitalisée au CHU de Nantes, Reine a subi une batterie d’examens. Son taux de glycémie dépassait les 5 g. « J’ai frôlé le coma ». Le diagnostic est tombé : diabète de type 1. « Ce qui veut dire : injection d’insuline à vie ». Une nouvelle qui, avant d’être mauvaise, met un nom sur son mal-être. « Dès que j’ai su, et surtout dès que j’ai reçu mes premiers traitements, je me suis sentie tout de suite mieux. C’était comme si je me réveillais au bout de deux ans ».

Une vie sous contrôle

Un soulagement de courte durée. Car la maladie va prendre le contrôle de sa vie, à jamais. Un bouleversement qui a commencé dès ces 11 ans.

« Je ne pouvais plus faire de sport. Le midi, je ne pouvais pas déjeuner à la cantine avec mes copines car maman venait me chercher pour que je prenne un repas adapté. Cela a été beaucoup de privations. Je suis tombée malade juste avant Noël et manger des chocolats ou boire du jus d'orange n'étaient plus envisageables. C'est dur quand on est enfant ».

« Traitée de droguée »

Sans oublier les trois injections quotidiennes qu’elle a dû apprendre à gérer seule. « A l’hôpital, on m’a appris en piquant dans une orange. C’est devenu rapidement une habitude, même si le protocole était lourd à l’époque, car il fallait contrôler avant chaque piqûre le taux de glycémie, puis préparer la seringue… »

Un quotidien « normal » pour Reine. Mais qui lui a valu des remarques, des jugements.

« Dès qu'on parlait de mon diabète, on me disait d'arrêter de manger du sucre. Pour les autres, la maladie n'était que ça, le sucre et les abus qu'on pouvait en faire. Or, le diabète de type 1 n'est pas issu d'abus, c'est le pancréas qui est mal formé et qui ne produit pas d'insuline. »

Des préjugés durs à encaisser quand on est jeune. Mais ce qui va faire sombrer Reine dans la dépression à 18 ans, c’est d’avoir, un jour, « été traitée de droguée dans des toilettes. J’ai alors fait un rejet de ma maladie ».

Epée de Damoclès

Une épreuve dont elle se relève, pour faire face à une autre. « Je n’ai pas pu faire le métier que je désirais. Je voulais être infirmière, mais c’était impossible avec le diabète de type 1 qui demande une vie équilibrée, bien rythmée avec le minimum de perturbations, de stress, de pression. » Un bac scientifique en poche, Reine s’est alors tournée vers les chiffres, qu’elle adore, et la bureautique.

Une vie active s’est dessinée, pleine d’espérance, malgré cette épée de Damoclès au-dessus de la tête qui ne pardonne aucun écart de conduite. Contrôler, piquer, peser les aliments. Une vie réglée comme du papier à musique. Le plus possible sans contrariété. Au risque de subir les conséquences, des problèmes de santé plus graves comme la perte de la vue, la dialyse, l’amputation.

Des batailles en permanence

Mais comment ne pas s’émouvoir, s’emporter quand la maladie s’immisce partout, dans la construction de sa vie de femme.

« Avoir des enfants, construire une maison, tout devient compliqué. J'ai eu une fille, mais les médecins m'ont fait comprendre qu'un deuxième enfant aggraverait mon état de santé, ma vision notamment. Je ne pouvais pas m'assurer ou payer une surprime pour bâtir une maison. »

Malgré cela, Reine continue d’avancer, enchaîner les batailles. Des combats non sans douleurs : divorce, état de santé qui s’aggrave, vision altérée, puis un infarctus, un permis de conduire remis en cause chaque année, une neuropathie qui, depuis quelques années, rend la maladie, jusque-là silencieuse, douloureuse au quotidien.

Continuer à vivre

« Depuis 2017, je ne peux plus travailler. Un autre coup dur car je me suis retrouvée privée de lien social. Je n’ose pas penser à demain, je vis au jour le jour. J’ai la chance d’avoir une famille bienveillante, un mari qui me soutient, mes petits-enfants près de moi ».

Un amour qu’elle veut leur rendre, à commencer par sa fille dont on vient de diagnostiquer une maladie orpheline. « Ma santé oui, mais le combat maintenant sera pour elle, à mon tour de la soutenir. » Un remède pour ranger la maladie en second plan et continuer à vivre et se sentir utile.

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