
« Créer un quartier apaisé et retrouver des surfaces dédiées au piéton, à la nature, à la rencontre plutôt qu’à la voiture », c’est la philosophie du projet de requalification de la ville-haute porté par la Communauté d’agglomération du Grand Verdun.
Mise en valeur du patrimoine et promenade panoramique
Face aux importantes modifications qui seront engagées, les habitants de l’agglomération ont jusqu’au 31 mars 2023 pour donner leur avis et faire des propositions en se rendant sur verdun.debatomap.com.
Une première réunion de présentation de l’avant-projet a eu lieu le 20 janvier dernier, en présence d’une quarantaine de riverains qui ont pu donner leur avis. Son compte-rendu vient d’être dévoilé.
Parmi les concepts soumis au débat : le réaménagement des places, actuellement «principalement animé par la circulation automobile ».
L’idée serait donc d’en faire des espaces « dédiés aux piétons » et des « lieux de vie et de sociabilité » où le végétal serait central, agrémenté de « mobilier urbain adapté et léger, de simples pelouses pour se reposer, se rencontrer. »
Deuxième axe étudié : la mise en valeur du patrimoine. Les Verdunois et Verdunoises ont validé la proposition de mettre en lien les différents points d’intérêt de la ville (la cathédrale, le Monument à la victoire ou le musée de la Princerie) grâce à une promenade panoramique.
Ils et elles ont également validé « la valorisation et l’accès retrouvés à certains endroits plus confidentiels, tels que le belvédère place de la Roche, la liaison retravaillée vers le jardin du CMP ou l’ouverture vers le jardin du musée. »
« Entre cité patrimoniale et cité verte »
Un temps d’échange qui a également permis de mettre en avant les inquiétudes, concernant notamment le stationnement et la circulation automobile, si des bornes limitant certains accès sont installées.
D’après le rapport, deux visions s’opposent : les riverains qui estiment que le projet ne va pas suffisamment loin. De l’autre, les usagers qui craignent que le quartier ne devienne « une citadelle inaccessible ».
Malgré quelques désaccords, un élément a largement fait consensus : nouvelle identité proposée, « entre cité patrimoniale et cité verte ».