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Vidéoprotection : Maen Roch revoit son projet à la baisse

Les services techniques de Maen Roch
Les services techniques de Maen Roch pourraient être parmi les bâtiments publics placés sous vidéoprotection. ©Hervé PITTONI

Les conseillers municipaux de Maen Roch avaient évoqué à la fin de 2022 l’éventualité d’installer des caméras de vidéoprotection dans les rues de l’agglomération.

Rendez-vous avait été pris au début de 2023 pour prendre une décision.

C’est chose faite depuis le jeudi 9 février.

Des chiffres, tout d’abord. Ils ont été livrés par le maire Thomas Janvier, à partir de données de la gendarmerie pour 2022 : 191 infractions routières sur Maen Roch, 247 interventions des gendarmes (dont 25 pour violences intrafamiliales, 14 tapages nocturnes et 29 accidents), et 47 atteintes aux biens (dont 10 cambriolages et 8 vols de véhicules). 

Des éléments qui ont incité la municipalité à démarrer prudemment la vidéoprotection, avec une somme de 50 000 € prévue au budget cette année.

« On n’est pas une zone sinistrée »

Cela nous permettrait de mettre en place une première veille. On n’est pas une zone sinistrée, on a une petite délinquance avec des dégâts mineurs, même si effectivement ils peuvent empoisonner la vie des habitants.

Thomas Janvier, maire de Maen Roch

La surveillance des axes routiers avait été envisagée, mais attendra.

Maen Roch va commencer par installer des équipements sur les bâtiments publics : salles de sports et services techniques par exemple.

50 000 € seront provisionnés, mais la dépense pourrait être moindre. Bienvenu au moment où la commune veut faire des économies.

Zéro voix pour les caméras dans les rues

En majorité les élus ont suivi la proposition : 17 élus, contre 8 qui étaient pour ne rien faire du tout…et aucun pour « un déploiement en force » avec des caméras dans les rues.

Cette troisième formule aurait impliqué une dépense de 200 000 €.

 » Le format réduit sera déjà dissuasif, car le public sera informé de la présence possible de caméras », note ainsi Joël Champagnac.

Marc Collin complète : « les chiffres ne sont pas alarmistes, il faut relativiser et ne pas se lancer dans de grosses dépenses ».

Raphaël Morvan se dit pour sa part « réticent » avec la vidéoprotection : « ce n’est pas anodin. On filme des gens et ces images peuvent être conservées longtemps. Je ne suis pas à l’aise avec ça sur le domaine public » explique-t-il en substance.

Une crainte atténuée par Thomas Janvier qui rappelle que les caméras surveilleront les abords des locaux, avec des cadrages assez serrés. « Seuls la gendarmerie et le maire, seulement s’il y a effraction, auront accès aux serveurs », détaille-t-il.

Il s’agit bien de vidéoprotection, et pas de vidéosurveillance : il n’y aura pas de visionnage des images en direct, seulement des enregistrements.

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