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Viol à la gare de Quimper : la prétendue victime a menti

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Gare SNCF Quimper
Le 4 décembre 2022, une femme de 23 ans a porté plainte pour viol. À la police, elle avait déclaré qu’il s’était passé dans toilettes publiques de la gare de Quimper.  Mais c’était faux.  ©Matthieu GAIN

La vérité a fini par éclater. Il n’y a pas eu de viol samedi 3 décembre 2022 dans les toilettes publiques de la gare de Quimper.

La prétendue victime, une femme de 23 ans, avait porté plainte. Vendredi 16 décembre, elle a été jugée et condamnée pour dénonciation de faits imaginaires dans le cadre d’une procédure dite de plaider-coupable (CRPC-déferrement). 

Dépôt de plainte au commissariat de police 

Dans cette affaire, tout commence dimanche 4 décembre. Une jeune femme de 23 ans se présente au commissariat de police de Quimper. 

Elle porte plainte pour viol et raconte que les faits ont eu lieu la veille en plein après-midi, dans les toilettes de la gare SNCF de Quimper.

La prétendue victime précise alors que son agresseur portait un masque anti-Covid de couleur noir. 

La plaignante refuse toutefois de donner son numéro de téléphone portable pour les besoins de l’enquête, et maintient sa version. 

Trace ADN et identification d’un suspect

La police a poursuivi ses investigations. L’ADN d’un homme a été retrouvé sur la culotte de la victime. 

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Le 3 décembre, elle a bien eu un rendez-vous, pris sur une application mobile, et un rapport sexuel. Ce dernier s’est mal passé.

Lors de sa comparution devant le juge ce vendredi, ce dernier a précisé : 

Vous auriez demandé à votre partenaire d’arrêter. Pour moi, cet acte-là mériterait sans doute davantage d’investigations pour déterminer s’il était consenti ou non.

L’avocate de la défense a poursuivi : « Cet acte sexuel a été violent et Madame n’a pas osé expliquer ce qui s’était passé. Elle avait honte et a inventé cette histoire de viol. Par la suite, elle a été prise au piège de ses propres déclarations. » 

L’ADN est celui d’un jeune homme d’origine africaine. Il a été interpellé. 

Trois mois de prison avec sursis

Or, la plaignante avait dit qu’elle avait été abusée par un individu de type caucasien. Elle a aussi refusé la confrontation.

Jeudi 15 décembre, elle a été à son tour placée en garde à vue et poursuivie pour dénonciation de faits imaginaires. Elle a reconnu avoir menti. 

Les réquisitions du parquet ont été confirmées, soit trois mois de prison avec sursis, 500 euros d’amende et la réalisation d’un stage de citoyenneté. 

Dans cette affaire, ce que l’on vous reproche, c’est d’avoir fait perdre inutilement du temps aux enquêteurs. Autour du 10 décembre, il y a aussi eu un article de presse dans lequel vous dénonciez les conditions d’accueil, par la police, des victimes de violences sexuelles. 

Le juge. 

Un homme risque l’expulsion

Le jeune homme, victime de la dénonciation, faisait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Il se trouve actuellement dans les locaux du centre de rétention de Brest et risque d’être expulsé. 

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