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Violences conjugales à Quimper : un jeune homme s’en tire avec du sursis

palais de justice de Quimper
Affaire de violences conjugales, vendredi 3 février 2023 au tribunal de Quimper. Le prévenu a été condamné à du sursis probatoire.  ©Matthieu GAIN

L’homme de 22 ans n’a reconnu aucun des faits de violences sur son ex-compagne. 

Vendredi 3 février 2023, il a été jugé par le tribunal correctionnel de Quimper (Finistère) après quinze jours de détention provisoire. 

La victime a évoqué au moins trois épisodes de violences entre septembre 2021 et novembre 2022.

Elle a notamment indiqué que son concubin l’aurait menacée avec un pistolet et lui aurait placé un couteau sous la gorge. 

« Des années d’horreur »

Le prévenu lui aurait aussi donné un coup de couteau au mollet. Faux, a-t-il réaffirmé au tribunal, ce vendredi.

Il a aussi contesté les menaces de mort dénoncées par son ex-compagne.

Cette femme a été totalement détruite après des années d’horreur.

L’avocate de la victime. 

Le couple a vécu trois ans ensemble chez la victime et ses quatre enfants. L’un d’eux a entendu des menaces ; un autre, vu les traces de coups sur sa mère. 

L’homme travaillait dans le bâtiment. « Pour moi, tout se passait bien. »

Il y a pourtant un fossé entre vos déclarations. Dans ses déclarations, votre ex-compagne dit que vous vous êtes imposé chez elle.

La présidente du tribunal. 

« Dossier délicat »

Depuis que la femme a porté plainte mi-novembre 2022, elle est en arrêt de travail. 

Pour le parquet, il s’agit « d’un dossier délicat » en l’absence de preuves pour attester des violences.

Il n’y a pas de certificat médical ni de main courante.

Le procureur a en revanche estimé que les menaces de mort étaient caractérisées. Il avait requis quatre mois d’emprisonnement dont trois avec un sursis probatoire pendant deux ans, avec interdiction de contact avec la victime. 

Quatre mois de prison dont trois avec un sursis probatoire

La défense a pour sa part, souligné que le casier du jeune homme était vierge.

Elle a insisté sur l’insuffisance de preuve. « Dans ce dossier, vous n’avez rien », a-t-elle plaidé.

Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. Son client a été condamné pour les menaces de mort mais relaxé pour les violences.

Il devra verser 800 euros à la victime au titre de son préjudice moral. 

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