
Ce qu’il faut savoirMis à jour il y a 5h29
262 316 personnes résident officiellement dans le Tarn-et-Garonne (chiffres de la population légale du 1er janvier 2020), 8e département d’Occitanie.
La population a augmenté de 0,6 % par an entre 2014 et 2020, soit moins rapidement que sur les cinq années précédentes (+ 1,1 %) et progresse particulièrement dans les communes situées sur les axes Toulouse-Montauban et Toulouse-Moissac.
Les trois principales agglomérations du département, celles de Montauban, de Castelsarrasin et de Labastide-Saint-Pierre, gagnent des habitants.
L’agglomération de Montauban et plus globalement le département du Tarn-et-Garonne profitent à plein de la forte dynamique démographique de Toulouse, l’une des métropoles les plus attractives de France. Un essor continu qui se fait toujours ressentir autour de l’axe Toulouse-Montauban, fait observer l’Insee, au moment de dévoiler, ce jeudi 29 décembre 2022, les chiffres du recensement de la population légale au 1er janvier 2020. Voici ce qu’il faut en retenir dans ce département.
Un quart de la population vit à Montauban
Avec 262 316 habitants au 1er janvier 2020, le Tarn-et-Garonne est le 8e département de la région Occitanie. Avec une augmentation de population de 0,6 % par an entre 2014 et 2020, proche de celle de la région (+ 0,7 %), le Tarn-et-Garonne fait partie des 20 départements les plus dynamiques de France métropolitaine. Il a gagné environ 9 750 habitants en six ans. La croissance démographique repose sur l’excédent migratoire (+ 0,6 %).

Cela dit, le Tarn-et-Garonne reste peu peuplé, en partie parce qu’il est peu étendu. Seuls les Hautes-Pyrénées, le Gers, le Lot, l’Ariège et la Lozère sont moins peuplés. Au niveau national, il se situe au 80e rang des départements, derrière les Ardennes et devant le Jura.
Moissac en très forte croissance
La commune de Montauban compte 61 677 habitants. Elle est de loin la plus peuplée du département, concentrant près d’un quart de la population. Deux autres villes dépassent les 10 000 habitants : Castelsarrasin (14 131 habitants) et Moissac (13 738 habitants). En passe de rejoindre sa voisine de Castelsarrasin, cette dernière est d’ailleurs la ville du département à la plus forte croissance.

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L’axe Toulouse-Montauban tire tout le département
La croissance de la population est particulièrement forte sur l’axe Toulouse-Montauban, en périphérie de Montauban, à Moissac, ainsi qu’autour de Castelsarrasin.
Les agglomérations de Montauban (+ 0,8 % par an), de Castelsarrasin (+ 1,1 %) et de Labastide-Saint-Pierre (+ 0,7 %) gagnent des habitants, celles de Montauban et de Labastide-Saint-Pierre cumulant des soldes naturel et migratoire positifs. Les populations des agglomérations de Caussade et de Valence-d’Agen, plus éloignées de Montauban, sont stables sur la période 2014-2020 : des arrivées supérieures aux départs compensent le déficit naturel.
La population dans les 10 principales villes du Tarn-et-Garonne (et l’évolution annuelle moyenne entre 2014-2020) :
- Montauban : 61 677 (+ 0,8 %)
- Castelsarrasin : 14 131 (+ 0,4 %)
- Moissac : 13 738 (+ 1,7 %)
- Caussade : 6 819 (+ 0,0 %)
- Montech : 6 669 (+ 1,3 %)
- Nègrepelisse : 5 740 (+ 0,7 %)
- Valence-d’Agen : 5 233 (+ 0,1 %)
- Verdun-sur-Garonne : 4 831 (+ 0,6 %)
- Montbeton : 4 238 (+ 1,3 %)
- Grisolles : 4 187 (+ 1,1 %)
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La croissance de la population ralentit
Dans le Tarn-et-Garonne comme en Occitanie et en France, la croissance démographique sur la période récente (2014-2020) ralentit par rapport à la précédente (2009-2014). Elle passe de + 1,1 % à + 0,6 % par an, car les excédents naturel et migratoire diminuent conjointement.
Cela se reflète aussi dans l’agglomération la plus peuplée du département, celle de Montauban, du fait d’un léger fléchissement de l’excédent naturel. La Cité d’Ingres et son agglo bénéficient en outre d’un apport migratoire stable entre les deux périodes. Au contraire, la croissance démographique se renforce dans la deuxième agglomération la plus peuplée, celle de Castelsarrasin (qui inclut Moissac), passant de + 0,8 % à + 1,1 % par an entre les deux périodes, grâce à des gains migratoires plus élevés.
À l’inverse, sous l’effet de la baisse conjuguée des soldes naturel et migratoire, la croissance de la population ralentit dans l’agglomération de Labastide-Saint-Pierre, et s’éteint dans celles de Caussade et de Valence.